Lou Shaeffer

J’ai la chance d’avoir rencontré Sem à Strasbourg, quand il y vivait et c’est un ami depuis.
J’étais aux Arts Déco et je l’ai connu lorsqu’il partageait son temps dans une radio de musique classique, le conservatoire, et à être sur scène la plupart des nuits. C’était déjà un grand passionné ! La photo était déjà bien présente, il écrivait aussi, et chez lui ça ressemblait parfois à un laboratoire. Quelqu’un qui adorait jouer avec la lumière, mais préfèrait souvent rester dans l’ombre. Je me suis prêtée au besoin d’un projet d’exposition qu’il réalisait, une série pour laquelle il fallait poser nue… Je n’étais pas vraiment à l’aise avec mon image, à l’idée d’être observée, d’être nue… Mais j’ai participé, et je l’ai fait. Oui ! Et je garde un excellent souvenir de cette expérience, beaucoup d’amusement, c’était bienveillant et libérateur, thérapeutique, mieux que d’aller voir un psy, pour l’avoir fait depuis ! Oui c’est vrai, c’était en 1995, et c’est pas si loin ! J’affiche toujours fièrement deux œuvres de cette série encadré sur mes murs ! … Et je reste ébloui par son talent, par son évolution, le regard qu’il porte sur la danse, ses univers multiples, souvent oniriques, chargés d’émotion et de justesse, le questionnement.. Je trouve que c’est un travail remarquable, et cela me touche à chaque fois ! Bravo l’artiste ! Bravo !